Archive for the ‘ La Main du Mort ’ Category

Un commentaire catastrophique…

C’est la fin des haricots. Je vais me pendre avec des intestins de bananes et me flageller avec des queues de cerises.

J’ai reçu une mauvaise note pour la Main du Mort…

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Mais j’ai un doute. Autant je suis prêt à me remettre en cause à tout les niveaux, autant je ne sais pas quoi penser quand mon résumé parle d’un personnage qui se fait torturer, et qu’on me reproche de découvrir une certaine violence dans le texte…

Au moins j’ai pu tester l’achat canadien, et une  très aimable personne a pu me confirmer que l’achat (en gratuit ou pas) offrait bien le texte complet… Bon, je retourne dans ma caverne, en attendant le prochain coup de fouet…

Le dernier né est là : un petit thriller pour le 12…

La main du mort

Roulement de tambour, il est là, il est prêt à s’en prendre plein la trogne, le p’tit dernier de la famille, un vilain canard qui plus est (pas d’épée, pas de magie, pas de voyage entre les mondes…) Bref, un petit thriller histoire de goûter au genre… Disponible sur Kindle et bientôt sur Kobo.

Entre deux cartons de déménagement, et une pause sur miss Blanche Neige (*grince des dents*), j’ai enfin pu dégoter ce qu’il me manquait !

– Non, pas un cerveau, désolé. Ni un Bescherelle, j’en ai déjà un…

– Une illustratrice, et une qui fait des étincelles avec sa tablette (ou autre)…

J’ai pas mal cherché quelqu’un qui aurait le style qui conviendrait pour mes différents bouquins (ceux en cours et ceux à paraître), et son coup de crayon m’a tapé dans l’oeil…

Après des heures à tenter de tripatouiller Photoshop ou Poser pour essayer d’avoir un truc potable, je dois avouer que lorsqu’elle m’a envoyé les premières esquisses de la couverture, j’étais soulagé et comblé… C’était bien ce que je voulais, en mieux…

Bref, Miss K.i (je ne masque pas son nom, c’est son choix de pseudo…) m’a permis de mettre un point final au développement du thriller que j’ai pondu il y a quelque mois déjà (oui quand même…). Même si je suis plus à l’aise dans un monde fantastique, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé ce que cette écriture m’a appris, mais je crains de ne pas avoir l’étoffe pour ce genre… Mais pour ce jugement, ce ne sera pas à moi d’en décider, les commentaires s’en chargeront…

Une fois les dernières valises déballée et l’installation entamée, j’espère pouvoir terminer Blanche, faire quelques corrections sur mon vieux space op’ qui a suffisamment mariné dans la cave à mon gout, terminer aussi une autre histoire de sorcière schizophrène, et enfin, finir un projet un peine moins vieux que Dusk : Scar, une histoire de vengeance dans un monde en pleine révolution industrielle…et révolution tout court…

Résumé disponible sur Amazon :

Nicolaï T. Andersen est un spécialiste de la maladie d’Alzheimer. Réputé, apprécié par ses collègues, il est à deux doigts de découvrir des méthodes révolutionnaire de traitement des symptômes de cette terrible maladie.

Est-ce cette soudaine proximité du succès ou son étrange passé qui le condamne a être régulièrement kidnappé et torturé sans raison apparente ?

 

Et de mille…

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Un petit post qui n’a rien d’artistique, purement vénal et surtout très centré sur ma vanité… (Oh oui !)

Avec la promotion de l’Auberge, j’ai pu gratter la centaine de téléchargements qu’il me manquait pour atteindre ce chiffre… 1000.

1000 personnes ont téléchargé mes 3,5 romans (ben oui, l’Auberge n’est qu’un recueil de nouvelles…).

Ce n’est pas que du beurre sur la tartine. C’est surtout la sensation d’exister — certes dans un radeau mal ficelé — au milieu d’un océan d’autres auteurs qui tentent leurs chances comme moi, le tout surplombé par ces nuages gris que représentent les best-sellers tels que les Twillight, Trône de Fer et comparses…

Je tiens un petit fichier Excel, histoire de garder un oeil sur les ventes… OK OK, j’admets, c’est plus une question d’ego à soigner que de réelle gestion intelligente. De la même manière que je suis persuadé que TOUS les auteurs qui débarquent sur Kindle actualisent leurs pages de bouquins sur Amazon pour voir l’état de leur classement dans leurs catégories respectives (je sais qu’ils le font, certains l’ont avoué sur des forums…) !

Dans ce fichier que je mets à jour depuis l’année dernière, j’ai pu suivre l’évolution de ma trilogie… ou sa non-évolution jusqu’en avril… puis la lente progression (déjà heureux qu’il y en ait une) jusqu’au moment où on se rend compte que oui, il se vend. Pas de quoi entamer le paiement de cette villa à Biarritz dont je rêve, mais mince, c’est déjà quelque chose…

Dans le détail, Dusk en est à 522 exemplaires vendu entre avril (moment où j’ai réellement fait un peu de pub et commencé à vendre plus de trois exemplaires) et aujourd’hui, 216 pour le tome 2 et 142 pour le tome 3.

Pour la trilogie, il s’agit surtout de « vraie » vente, dans le sens où seule une quarantaine d’exemplaires ont été téléchargés lors de période gratuite. L’Auberge pour le coup est un petit échec (je n’ai jamais fait de pub pour ce recueil) jusqu’à il y a trois jours et cette promo qui le fait décoller… sachant que par le passé, lors d’une opération similaire, 9 exemplaires ont été téléchargés… en 6 mois…

L’Auberge donc, en est à 188 exemplaires téléchargés dont les 3/4 en gratuit.

Et maintenant ? Je me roule sur moi même, pousse un hurlement dans l’oreiller ? Je me jette au balcon (à défaut de paquebot) et je beugle  « je suis le roi du mooonnde »? Ou je passe les 3 prochains articles à me gargariser sur mon « succès »… voyons voir…

Soyons honnêtes. La tentation de choisir l’une des options est alléchante, mais pour l’instant tout est à faire… Comme me l’a signifié un des commentaires sur Dusk, j’ai encore beaucoup de progrès à faire sur mon orthographe si j’ai l’intention de continuer à publier sur Kindle… et même si j’ai un coup de main de la part de tierces personnes (elle manie le fouet et aime les petits animaux… elle se reconnaîtra !), il faut que je m’améliore…

Secundo, mon « succès » est lié surtout à l’explosion des ventes de tablettes Kindle lors du Noël dernier. Plus d’utilisateur = plus d’acheteur potentiel…

Au rayon « échec » par exemple, je ne suis pas parvenu à vendre plus de trois exemplaires du T1 sur Kobo… même si je dois admettre que cette plateforme m’agace, leur service est lent à répondre quand on a un problème (et il y en a…) et l’absence totale d’outil de promotion rend la publication d’autant plus difficile sur ce support…

Bref, tirons quand même de ce cap atteint un peu de courage pour la suite, fêtons cela dignement en bossant plus… encore et encore !

P.-S. Sur les conseils avisés d’un proche, j’ai ouvert une page Facebook que vous pourrez retrouver ici… ou sur le côté de ce blog… voilà, j’ai fait ma pub de la journée…

« J’ai tout dans la tête »… foutaise !

Écrire un thriller est un conseil que j’ai reçu pour augmenter mes chances d’être publié (et donc d’en vivre…). Mais jusqu’ici, je n’avais jamais songé à ce genre, le jugeant trop complexe, manquant d’intérêt pour trouver quelque chose de valable (ok, je m’en croyais purement et simplement incapable). Mon cerveau, heureusement, a plus de mérite que son propriétaire : il bosse 24 h/24. Résultat, l’idée a fait son chemin. J’ai commencé à échafauder plusieurs scénarios possibles avec déjà quelques éléments qui me semblaient « obligatoire ». Certains passages étaient déjà prêts dans ma tête, un bout du début, une conclusion, quelques saynètes au milieu.

Habituellement, je me serais collé derrière le clavier, et j’aurais commencé l’écriture du bouquin, en comblant les trous au fur et à mesure. Niet. Pas cette fois. J’ai senti que ce n’était pas « correct », surtout pour ce genre où il s’agit de mettre en place des engrenages bien huilés, pas mal de diversion variée. J’ai donc attendu encore un peu. Jusqu’au moment de la révélation. Tous les ingrédients sont arrivés à maturation et ont accouché d’une histoire complète.

J’ai du passé deux heures à gratter le synopsis, un paragraphe par chapitre ou presque, les éléments clé, la hiérarchie des évènements. Tout. Une fois mes cinq feuilles imprimées, je me suis attelé dès le lendemain à l’écriture du premier jet.

C’était un grand changement, par rapport au « j’ai tout dans la tête » ou  » j’écris au fur et à mesure ». En gros avant j’écrivais en sachant où je voulais que mon histoire se dirige, mais sans savoir comment ni pourquoi. J’inventais les réponses à ces deux questions au fur et à mesure. Avec le thriller, j’ai découvert le plaisir d’écrire en ayant construit en amont, le squelette de l’histoire, ses muscles et son système nerveux.

Et honnêtement, c’est bien mieux ainsi. Là où je pensais que je serais plus limité à cause du cadre imposé, j’ai réalisé que j’avais plus de liberté pour approfondir les évènements, façonner mes personnages dans une direction bien précise plutôt que de les laisser en roue libre. Il y a aussi le gain de temps lors des relectures : c’est bien joli de créer au fur et à mesure, mais quand on pond soudainement un cliffhanger de malade en page 251 avant de réaliser qu’on a rien pour l’amener depuis une centaine de pages, on doit tout recommencer, lisser l’histoire pour que cela paraisse logique que ce moment arrive… Et il faut beaucoup de relecture et de lissage pour parvenir à rendre « naturel » les nouveaux éléments ajoutés.

Cela ne m’a pas empêché pour le thriller de changer certains passages, certains évènements… mais de manière bien moindre que si j’avais tenté d’écrire les choses « au fur et à mesure ».

Bref, le thriller a été une très bonne expérience, reste à voir d’ici quelques mois si les éditeurs sont du même avis… *rire gras*

En attendant, voici les deux premiers chapitres de la Main du mort… en attendant que je publie sur Kindle la suite du Dévoreur que j’attaque dès demain matin… (écriture ou relecture, je me tâte encore !)